dimanche 18 janvier 2009




Carpes difficiles en plein hiver
Le début de saison a été compliqué. Les brusques changements de température et les vents violents n’ont pas facilité les choses dans l’ouest de la France. J’ai organisé 1 petite session de trois jours durant la semaine qui a précédé le forum de Montluçon.
Elle s’est déroulée sur une sablière de 15 ha. Malgré un vent du nord persistant et un mercure qui frôle les 0° le jour, le lac est victime de son succès. La pression de pêche est forte puisque une dizaine de pêcheurs sont déjà en place à mon arrivée. J’ai choisi de pêcher un poste en pleine eau. Toutefois, une petite anse sur ma droite abrite des profondeurs moins fortes. Si le temps se radoucit un peu, les carpes viendront peut-être se réchauffer à cet endroit. Côté stratégie, j’ai choisi de pêcher sans aucun amorçage solide. En effet, les poissons doivent avoir un appétit mesuré car l’eau est à peine à 6°. De plus, les autres carpistes amorcent régulièrement et ne prennent rien. Par conséquent, j’ai opté pour une bouillette surdosée préalablement boostée dans un mélange de BHA et de Superfood pendant 48 heures. Pour augmenter encore l’attraction autour de la bouillette, j’ai placé une chaussette soluble remplie de pellets de 6 mm au saumon et de quelques nouveaux pellets au D88. Cela devrait intéresser un poisson curieux, sans risquer de le gaver. Les premières 24 heures ont été calmes. Contre toute attente, une carpe a chipé la bouillette surdosée au boum créole à la tombée du jour, après 36 heures de capot. Le poisson se défend bien pour la saison. Après quelques minutes de combat, j’admire une commune qui atteint presque les 12 kilos. Premier poisson de l’année. Je relance immédiatement pour ensuite déguster un délicieux potage car il gèle déjà. La deuxième nuit est ponctuée par la prise d’une brème de près de 3 kilos à 2 h 30. Juste après, un autre petite touche fait biper mon delkim. Encore une brème ? Je saisi la canne qui est toute blanche à cause du givre. A ce moment, le détecteur s’emballe. A près un combat bref, une grosse miroir de 17.5 kilos se retrouve dans mon épuisette. Que du bonheur ! La troisième journée est plus agitée puisque trois petites communes qui pèsent entre 4 et 7 kilos se retrouvent sur le tapis de réception. Elles mordent toutes en plein eau sur une petite surdosée bien sucrée. Mes voisins proches sont toujours capots. Un refroidissement annoncé depuis trois jours se produit. Bientôt, c’est la neige qui remplace la pluie. Les carpes ont la bouche fermée, plus rien ne sera pris avant mon départ le lendemain. Le bilan de cette petite session est intéressant : face au faible appétit des poissons, l’attraction des acides aminés liquides et des pellets suffit pour déclencher quelques départs !

1 commentaire:

Kevin a dit…

ha l'hiver, certainement la saison la plus difficile. Mais qu'elle joie d'y toucher un poisson.
Merci pour ce petit récit ;)