Briser la glace

J'étais de retour hier au bord du plan d'eau pour une session de 24 h. A mon arrivée sur les lieux, la majorité du lac était recouverte d'une petite pellicule glacée. J'ai hésité à repartir avant de m'installer. Vers 13 heures, la douceur relative ayant fait son oeuvre, je pouvais placer mes montages avec un minimum d'amorçage. L'eau frôlant les 4°, l'appétit des carpes ne devait pas être grand. Sébastien est venu me rejoindre en milieu d'après-midi. Il s'est placé sur un poste où il pouvait exploiter des profondeurs plus importantes. Le ciel a été gris pendant ces 24 heures de pêche. Nous espérions tous les 2 que le radoucissement momentané allait peut-être déclencher une courte phase d'alimentation. Côté appâts, j'ai opté pour des petits bonhomme de neige surdosée fruit bomb/flottante crab fluo, une combinaison qui fonctionne bien sur ce lac. Au crépuscule, mon détecteur a émis un son familier. Le poisson est parti doucement avant de venir tranquillement vers la berge, sans doute engourdi par le froid. Cette belle miroir de 13 Kg à l'écaillage particulier va rapidement rejoindre ses congénères. A l'heure du diner, c'est Sébastien qui enrgistre son 1er départ de l'année. La commune d'à peine 10 kilos nous a fait bien plaisir. Ensuite, la 1ère partie de nuit va être très calme. A 4H15, j'ai un second départ sur un montage placé tout près d'un obstacle. Le poisson semble lourd. Quelques minutes plus tard, je tiens une grosse miroir dans l'épuisette. La séance pohoto se déroulera dans la matinée sous une pluie fine. Malgré nos efforts, plus aucune activité ne sera enregistrée avant notre départ en milieu de journée. Finalement, je ne regrette pas d'être resté au bord du lac. Chaque poisson pris en hiver, quelque soit sa taille, est toujours une vraie récompense car les conditions sont loin d'être optimales. Une bonne connaissance des lieux, une approche discrète et des appâts digestes permettent de capturer des carpes, même en plein mois de janvier.