Le premier jour, un départ se produit à 70 mètres du bord vers 14H00. Une petite commune se trouve sur le tapis de réception quelques minutes plus tard, c’est encourageant. A la tombée de la nuit, 2ème départ sur la même canne. Cette fois-ci, le poisson me vole du fil dès le ferrage. Après un combat d’une dizaine de minutes, c’est à nouveau une commune mais d’un poids nettement supérieur qui se retrouve sur la berge. Après la séance photo, je plie le matériel pour revenir le lendemain.
A 8H00, tout est en place ce mardi matin. Le vent est glacial. Malgré la dépose des montages sur des spots stratégiques, pas un bip de la journée. Je commence à douter. Les visites des carpistes locaux ne sont pas faites pour me rassurer car ils sont pessimistes sur mes chances de réussite. Pourtant, à 21H00, une petite touche de retour sur la canne située dans une petite baie à l’abri du vent est suivi d’un long run comme nous les aimons tous. Le poisson est rapide et puissant. On dirait une commune. Effectivement, c’est une autre belle carpe qui rejoint l’épuisette. Après ce poisson, je réamorce ce poste pour le mercredi à l’aide d’une cinquantaine de bouillettes.
Pour ce 3ème jour, le vent s’est un peu calmé. En début d’après-midi, Sébastien, un ami qui connait les lieux, me rejoint pour faire le coup du soir. Il s’installe à une centaine de mètres de mon poste. Après dîner, nous revenons sur nos cannes pour l’ultime heure de pêche. Comme les 2 derniers jours, un départ se produit à la tombée de la nuit sur la canne placée sur le plateau à l’abri du vent. Cette fois-ci, le poisson se dépasse plus lentement. La mirage XLR se plie de plus en plus. Le poisson rejoint la bordure en décrivant un arc de cercle. Il passe sur des haut-fonds en frottant le corps de ligne. Le tiger line ne cède pas. Tout à coup, la carpe se bloque dans un obstacle. Je lui laisse un peu de mou. Rien ne bouge. Malgré une traction continue, je crois que je vais casser. Après une forte secousse, le poisson se libère. Quel soulagement. J’ai le cœur qui palpite à 100 à l’heure. Le combat se poursuit au bord. La carpe est plaquée sur le fond, ce qui est souvent le signe d’un gros poisson. Après 20 minutes de lutte intense, elle passe devant l’épuisette, avant de se retrouver au fond du filet. J’allume ma frontrale avant de découvrir une miroir très massive, large et d’une rare beauté. La bouche est vierge de toute piqure. Après l’avoir pesée, j’appelle un ami pour venir me prendre quelques photos. En pyjama, il me demande si ca vaut le coup. Je lui dis que la surprise est de taille… A vous de juger....
J’espère retourner sur les bords du plan d’eau très prochainement. Je reste persuader qu’il reste encore quelques belles surprises à attendre. De toute façon, c’est ma priorité de l’année, et ca l’est encore plus maintenant ! A très bientôt.
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