De retour d'une journée de pêche dans une eau publique, j'ai hâte de vous narrer une prise qui était tout sauf prévue. En effet, je partais pécher en rivière après avoir amorcé un coup pendant quelques jours. J'avais tout calculé à part les pluies diluviennes qui se sont déversées sur ma région. Ce matin, je me rends paisiblement sur mon spot à l'aube. Une fois sur place, je m'aperçois que le niveau a beaucoup monté et que le courant est très fort. Impossible de pécher correctement dans ces conditions. Pour ne pas perdre ma seule journée libre d'ici à la fin octobre, je décide de me rabattre sur plan d'eau de 10 hectares que je connais bien. C'est une sablière hyper encombrée avec une population de carpes assez faible mais qui peut réserver de belles surprises (trop rares à mon goût). De toute façon, c'est ca ou rentrer. Je m'installe sous un beau soleil. Etant donné que je viens pour quelques heures seulement, j'essaie de limiter mon amorçage au strict minimum avec une poignée de bouillettes et un sac soluble fixé à l'hameçon. Pour renforcer l'attraction, j'enrobe mes esches à l'aide d'une pâte d'enrobage. De cette manière, si un poisson passe dans les parages, il sera attirer par les messages positifs de la pâte. Après deux brèmes (sur des bouillettes de 24 mm), j'obtiens un départ très rapide en plein après-midi sur un montage placé sur les pentes d'un petit haut-fond. La bagarre s'engage en douceur. Le poisson revient doucement avant d'entamer un combat de 15 minutes au bord. Une fois dans l'épuisette, je peux admirer un superbe poisson avec de belles écailles. C'est vraiment une satisfaction de capturer une grosse miroir sur une eau aussi difficile. Une nouvelle fois, les appâts de qualité ont fait la différence, même quand on a peu de temps devant soi. Vivement la prochaine sortie!
