Une première session difficile
J'avais programmé une session d'une semaine au début du mois d'avril sur un lac d'une centaine d'hectares très technique. La pression de pêche est considérable car les carpistes de toutes nationalités, essentiellement des Hollandais et des Anglais, apprécient ce lieu. C'est ma première visite sur le lac. J'ai choisi un poste en queue d'étang pour sa tranquillité et un fond assez encombré. Les 15 jours qui ont précédé ma venue ont été très calmes. Trois amis ont passé sept jours consécutifs sans la moindre touche ! Que du bonheur en perspective. Après avoir sondé mon poste de fond en comble, j'ai placé mes quatre montages à des profondeurs différentes mais toujours sur des fonds durs. Les premières 24 heures ont été très calmes ponctuées par quelques brèmes qui semblent adorer mes bouillettes de 14 mm. La première touche intervient le lundi en fin d'après-midi à 5 m du bord. En effet, j'avais remarqué une petite tâche de gravier au milieu de la vase. Le scion de la mirage s'est courbé fortement avant que mon delkim ne s'emballe. Après un combat tout en force, Anthony, un ami venu me rendre visite, épuise une belle miroir tout en rondeur.
Quel plaisir de capturer
un poisson sur une eau aussi difficile.
Le lendemain matin, le soleil brille dès le lever du jour. Pendant la préparation d'un bon café, la même canne produit le même résultat, une belle miroir plus longue cette fois-ci. Un quart d'heure plus tard, un deuxième départ sur une cassure franche me permet d'admirer un troisième poisson du même acabit. Je place les deux carpes au sac pour vérifier si les rejets sont importants. Malheureusement, seuls quelques petits morceaux de tiger nuts sont visibles après une dizaine d'heures. Cela signifie que ce sont des carpes de passage qui grignotent plus qu'elles ne s'alimentent avidement. Le troisième départ a lieu 48 heures plus tard en début de matinée. La tâche de gravier près du bord confirme son potentiel. Le départ est long et continu. Au ferrage, cela semble lourd. 20 minutes plus tard, une superbe miroir d'un poids très respectable est posée sur le tapis de réception. Je suis plutôt satisfait de ce résultat. Les quelques heures de soleil ont eu un impact positif sur l'appétit des poissons. Malheureusement, des trombes d'eau vont s'abattre sur le lac pendant 24 heures sans discontinuer. Le niveau monte de plus de 30 cm. Ensuite, c'est un vent du nord qui prend le relais et qui vient frapper la berge qui était pourvoyeuse en départ. C'est le calme plat pendant 72 heures. Le dernier poisson viendra me rendre visite l'ultime nuit à 4 h 30 du matin… toujours sur cette fameuse tâche de gravier. Un poisson de 12 kilos tout rond a chipé la petite bouillette équilibrée parfumée au saumon. Au total, cette semaine de pêche me rapporte cinq poissons pour une moyenne respectable de 14 kilos. Contenu de la pression de pêche importante et des résultats des autres pêcheurs (une vingtaine de poissons pour 20 car pistes sur l'ensemble du lac), ce n'est pas catastrophique même si je reste un peu sur ma faim…
mardi 14 avril 2009
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